dimanche 15 juin 2008

Geronimo

Maintenant je vais vous faire un petit topo sur l'histoire de Géronimo!

Géronimo est admis au conseil de guerre des Apaches Chiricahuas en 1846. Après le meurtre de sa mère, de sa femme et de ses trois enfants par l’armée mexicaine, il commence des raids de représailles en territoire mexicain. Il venge sa famille le 30 septembre, jour de la saint-Jérôme 1859. Les cris des Mexicains invoquant saint Jérôme (Géronimo ! Géronimo !) pour leur défense, l'inspirent et il prend alors son nom : Geronimo.


En 1871, après près de dix ans de guerre contre les États-Unis, les Apaches Chiricahuas, négocient un accord de paix se rendent. Géronimo réussi à s’enfuir et il est arrêté l’année suivante puis s’enfuit à nouveau de la réserve quelques mois plus tard. Il gagne le Mexique où il vit de pillages.
En septembre 1881, peu après la mort du leader spirituel apache tué par les soldats, Géronimo s’enfuit à nouveau de la réserve. Il lance de violentes attaques contre les colons blancs avant de disparaitre dans les montagnes mexicaines. En novembre 1882, ils y abattent les 22 soldats mexicains.
Geronimo, en compagnie de plusieurs membres de la tribu s'échappent plusieurs fois , vivant de pillages, avant de se rendre. L'arrestation brutale du guerrier Ka-ya-ten-nae le pousse à s'enfuir une nouvelle fois en1885 avec 35 hommes et 109 femmes et enfants. Depuis le Mexique, ses hommes lancent plusieurs raids meurtriers en Arizona et au Nouveau Mexique. Il est de nouveau retrouvé au Mexique par des éclaireurs en mars 1886. Il accepte de regagner la réserve avec les soldats américains. Il se ravise plus tard et s’échappe dans les montagnes avec Naiche, une quinzaine de guerriers et quelques femmes et enfants.
Pendant plus de 5 mois, Geronimo et ses partisans réussissent à passer entre les mailles du filet, utilisant la surprise, la mobilité et les connaissances des Apaches des modes de survie dans des conditions extrêmes.


Épuisé, fatigué de se battre, il finit par se rendre le 4 septembre 1886 avec 16 guerriers, 12 femmes et 6 enfants. « C’est la quatrième fois que je me rends » dit-il.

Il dicte l’histoire de sa vie en 1906 avant de mourir d'une pneumonie à Fort Sill en 1909.

Les campagnes de guérilla de Geronimo restent un parfait exemple du genre. Ses facultés à exploiter des ressources humaines limitées et les terrains difficiles font de lui un stratège et un tacticien de premier ordre.

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